Total parcouru depuis le départ
5 450 kms
23° Temps gris et maussade au petit matin. Plein de gros nuages ! Heureusement ça s’arrangera dans la journée.
Nous partons en oubliant de faire quelques courses au village et arrivons à Agiocambo où nous prenons le ferry pour Glyfa, juste en face sur le continent. Coût du ferry : 31€ pour 1/2 heure de traversée.
Au départ de Glyfa, la route serpente à travers des collines et offre des jolis points de vue sur la mer. Puis nous arrivons dans une plaine monotone et triste. Nous faisons le plein peu avant d’arriver à Volos. A l’entrée de la ville, nous prenons la direction de Alykes et trouvons à Amphanes un coin picnic sur un parking en bord de mer.
Vers 17h30, nous partons et traversons Volos. Nous roulons vers le sud du massif du Pélion jusqu’à Kala Nera. Nous connaissons ce coin depuis longtemps. Nous rejoignons notre petite plage tout au bout de la grande baie. Les galets remplacent de plus en plus le parking de terre. Nous réussissons tout de même à trouver une petite place en dur pour poser le camion. Dans peu de temps, la plage aura rejoint la route de terre : plus aucune possibilité de stationner ! Nous décidons d’y passer la nuit. Nous en profitons pour une soirée resto. Temps doux et agréable : les gyros sont très bons, le vin blanc est frais ! Coucher vers minuit !
Il fait très beau malgré le vent qui s’est levé pendant la nuit
Ce matin, après avoir beaucoup hésité, nous décidons d’écourter notre visite du Pélion .La région est pourtant superbe : massifs boisés, petites criques et plages blanches magnifiques … Seulement les routes sont extrémement étroites et les endroits de stationnement sont rares. Nous décidons de rejoindre tout au nord la presqu’île de Sythonia que nous aimons beaucoup. Nous sommes un peu en avance sur notre planing et avons le temps de faire ce détour. Nous roulons sur une autoroute pratiquement tout le long de trajet. Coût total du péage : 23 €. Nous faisons un arrêt-picnic sur une aire d’autoroute à hauteur de Macrygialos, sur la commune de Korinos. Nous contournons Thessalonique par sa rocade Nord, plus longue, mais plus rapide. Au sud de cette ville, nous longeons la côte et arrivons à l’entrée de la presqu’île de Sythonia. Bref arrêt à Nikiti pour les courses de frais. Nous atteignons ensuite le village de Vourvoulou et retrouvons sa petite plage superbe nichée dans le fond d’une baie remplie de petites îles. Nous nous installons les pieds dans l’eau. Le temps est superbe. Malgré un peu de vent, à 19h, la température est de 27°.
Vers 10h, nous sommes prêts à partir. Nous allons saluer nos voisins 33 arrivés la veille. Et nous voila partis dans une longue discussion sympa ! Finalement vers midi nous levons le camp. Le site archéologique de Dion que nous voulons visiter sur le chemin du retour se situe aux pieds du mont Olympe. Nous mettons le cap vers Leptokaria, station balnéaire tout près du site. Retour à Thessalonique que nous contournons à nouveau. Arrêt picnic à Korinos au bord de l’autoroute. Vides et pleins dans les sanitaires du parking. En fin d’aprés-midi, nous arrivons à Leptokariaet trouvons un parking en bord de plage à l’entrée de la ville. Nous nous garons en bord de chemin, proche d’une résidence importante destinée aux vacances de militaires. Calme, mais beaucoup de chiens errants. Nous nous installons en compagnie de 2 ou 3 autres campingcars. La plage se vide tout doucement de ses estivants. Nous partons faire une balade dans la ville.
Ciel entièrement bleu. Quelques nuages sur le mont Olympe.
Elies et sa fiancée viennent nous chercher vers 11h30. La fête du village se déroule dans la montagne à plusieurs kilomètres du village, et la route qui y conduit est plutôt un chemin de terre. Initialement, nous devions monter ensemble avec leur voiture. Ne pouvant pas nous prendre, il nous demande de monter avec le campingcar. Compte tenu de la déclivité et de l’étroitesse du chemin, nous décidons de ne pas y aller et de décliner son invitation. Nous nous quittons avec quelques regrets, très contents malgré tout d’avoir pu faire connaissance. Elies nous indique la direction pour sortir du village et nous reprenons la route.
Nous faisons un retour d’une quinzaine de kilomètres, descendons de la montagne et trouvons la bifurcation que nous avions manquée hier. Nous rejoignons Trikala, grande ville moderne sans grand intérêt, que nous traversons sans nous arrêter. Nous arrivons à Kalambaka après avoir traversé une région toute plate. Autant dire que le massif des Météores se détache nettement à l’horizon. Deux villages se partagent l’honneur d’être le point de départ de la visite des Météores : Kalambaka au sud du massif, et Kastraki à l’Ouest. Nous nous dirigeons vers ce dernière. En effet ce village possède plusieurs campings dont le camping Vrachos dont nous avons entendu beaucoup de bien. Son intérêt majeur est sa proximité avec les monastères. Nous avions visité ce site il y a de nombreuses années. Nous étions vraiment très enthousiastes de retrouver cet espace et ces monastères hors du commun.
Peu de monde dans le camping. Il semble que la saison estivale n’ait pas encore démarré. Nous trouvons facilement un place bien ombragée. Compte tenu de la chaleur, la qualité de l’ombre est importante. Nous déjeunons vers 15h. L’après-midi, lecture, détente à la piscine un bon moment. Nous reportons à demain la visite des monastères.
Toujours grand beau temps chaud. Nous quittons le camping vers 10h30. Nous avons prévu de passer quelques jours à Amoudia avant notre retour en France. A la sortie de Kastraki, nous faisons un bref arrêt pour faire le plein de fruits et légumes dans une boutique au bord de la route. Nous faisons un bref arrêt à Metzovo, un superbe village dans la montagne. Nous fuyons les lieux très rapidement, effrayés par le nombre de commerces et de constructions neuves avec des toits de tuile d’un rouge flamboyant. Nous empruntons un moment l’ancienne route vers Ioannina pour éviter l’autoroute. Mais nous nous apercevons très vite qu’elle n’est plus entretenue et est très délabrée. Nous empruntons donc l’autoroute, passons Ioannina et Dodone sans nous arrêter (nous y avons fait étape il y a 4 ans). En sortant à Paramythia, nous constatons que le poste de péage est en construction : gratuit pour nous cette fois-ci. Direction le sud pour éviter le crochet par Igoumenitsa. Aucun coin picnic sur tout le parcours. (Nous aurions dû sortir à Dodone, où le parking du site archéologique est vaste et accueillant !). Nous arrivons à Amoudia vers 15h, après 200 kms de route de montagne. Le parking “les pieds dans l’eau” est complet (les touristes arrivent !). Nous trouvons une place à droite au bout de la plage, sous les arbres. Toujours le beau temps. Essai de baignade, mais curieusement la mer est plutôt fraiche ! Nous nous installons avec plaisir dans ce coin que nous aimons beaucoup.
Deux journées de vacances sédentaires – Temps superbe, mais avec un vent soutenu qui refroidit la mer ! Dans le village, nous avons découvert un bar spécialisé dans les gyro-pittas et sommes devenus des clients assidus. Nous n’avons même plus envie de restaurants, c’est tout dire ! Notre voisin immédiat est un colonel grec en retraite. Nous avons quelques discussions sur la situation économique de la Grèce : très pessimiste quant à l’avenir de son pays !
Départ vers 10h pour Igoumenitsa. Nous prenons le ferry ce soir à 22h30. En arrivant en ville, nous nous présentons au bureau d’Anek Lines pour confirmer notre réservation. Nous apprenons que nous rentrons à bord d’un ferry de la compagnie Superfast (Rachat de Anek Line par Superfast ?). Nous partons faire des courses à notre supermarket préféré sur la route de Drepanos : huile d’olive grecque, feta, sardines à l’huile Trata …etc… Déjeuner et après-midi sur la plage de Drépanos.
Le soir, nous prenons la direction du port des ferries. Attente calme ! Le ferry est ponctuel. Embarquement sans souci. Départ vers 22h45. Le temps est calme. Le vent est tombé.
Nuit à bord très cool. Nous étions à proximité d’une ouverture latérale sur le pont appelé “Open Deck”. D’où une excellente ventilation ! Arrivée à Ancone vers 14h (heure grecque) soit environ une traversée de 15h. Débarquement dans le calme. Au fil des années, les compagnies de ferries et les ports d’embarquement se sont largement améliorés. Nous nous rendons directement à Marotta, à 20 kms au nord d’Ancone. Nous retrouvons notre aire de campingcars du bord de mer. Nous sommes un samedi du mois de juillet. Nous avons de la chance, il reste de la place. (10€ tout compris la nuit). temps superbe et chaud. Nous y passons l’après-midi et la nuit.