Epire côte Est

Pechahora - Igoumenitsa

Circuit en 16 jours du 24 juin au 9 juillet
Trajet de 1 685kms

Total parcouru depuis le départ
5 450 kms


Vendredi 24 juin – Perachora – Politikon


 La nuit a été calme et le temps est splendide. Avant de prendre la route vers le Nord, nous allons au bout du cap d’Heraion rendre visite une nouvelle fois au sanctuaire d’Hera ou ce qu’il en reste ! Un vrai petit bijou, pas tant pour les ruines que pour la petite baie aux eaux transparentes où ce sanctuaire a été construit. Lors de nos précédentes visites, nous avions rencontré un nombre important de visiteurs. Vu la taille du site, ça tourne très vite à la piscine municipale. Cette fois-ci, nous avons le site pour nous seuls. Super bain, petite balade parmi les ruines du sanctuaire.
A l’entrée de Perachora, nous faisons un arrêt chez notre marchand de fruits et légumes et plus loin à la boulangerie- pâtisserie du village (gâteaux grecs). Nous reprenons la route direction le massif du Pelion en passant par l’île d’Eubée. Nous suivons la côte du golfe de Corynthe. Bref arrêt à la sortie du village de Schinos pour faire le plein d’eau à une fontaine, entre route et mer. Puis arrêt picnic en bord de plage à Psatha.
Nous quittons le bord de mer par une route très pentue et sinueuse avant de traverser la grand plaine de Thiva (Thèbes). Nous arrivons très vite à Halkida, la capitale de l’île d’Eubée. Après quelques galères dues à des travaux dans la ville, nous trouvons la route du bord de mer. Nous traversons Nea Artaki sans trouver d’emplacement pour la nuit. A Kastella, nous quittons la route principale et prenons la route de Politika vers le bord de mer. Non sans mal, nous traversons ce village malgré ses rues étroites et débouchons sur un front de mer inattendu, tant par sa taille que par le nombre de touristes qui se trouvent sur la plage. En fait, nous sommes à Politikon Paralia ( la plage de Politika), juste en face d’Halkida. Une petite route suit la plage sur toute sa longueur et est bordée de maisons de vacances, de bars et de restaurants. Nous trouvons un coin sur la plage en bord de route. Comme nous stationnons juste devant une propriété, nous demandons aux habitants de celle-ci la permission de passer la nuit ici. Permission accordée gentiment … Deux bars à proximité nous font craindre pour notre tranquillité, mais nous décidons de tenter le coup. Soirée sympa sur la plage face aux lumières de la ville, bain de nuit vers 23h.

Samedi 25 juin – Politikon – Neos Pyrgos


 Nuit un peu difficile en musique. Un des deux bars à proximité a joué les prolongations jusqu’à tard dans la nuit… Avant de partir, promenade avec Vic le chien le long de la plage, bain prolongé dans une eau calme et tiède …
Départ vers 10h. Cette fois-ci nous trouvons une déviation qui contourne le village de Politika et rattrapons la route principale qui va vers le nord. La région nord de l’Eubée est très montagneuse et couverte de bois et de forêts. Après avoir traversé un important massif, nous arrivons au village de Mandoudi. Nous faisons un détour par Krya Vrissi : mauvaise idée, nous trouvons une plage triste, grise et sale. Retour à Mandoudi. Bref arrêt dans un petit supermarket et dans une boulangerie de qualité. A Vassilika, nous sortons et descendons jusqu’à la plage de Psaropouli. Arrêt picnic tout au bout de la plage (à éviter : plus on s’éloigne des restaurants, plus la plage est triste et sale !). Nous faisons un bref arrêt à l’un des bars de plage pour un frappé et reprenons notre route.
Surprise à Pefki où le front de mer très long est inattendu par rapport aux routes d’accès de ce village. Nous envisageons un moment de nous y arrêter pour la nuit. Nous continuons, traversons la ville de Isteia Orei et arrivons à Néos Pyrgos. A la sortie de ce village de bord de mer, nous retrouvons la plage avec parking que nous connaissons.
Bien que très jolie et proche du village, cette plage semble être peu fréquentée. Nous sommes seuls toute la soirée et toute la nuit. Soleil magnifique, mais un peu de vent. Il fait 30° à l’ombre. Calme malgré la route toute proche.

Dimanche 26 juin – Neos Pyrgos – Kala Nera


 23° Temps gris et maussade au petit matin. Plein de gros nuages ! Heureusement ça s’arrangera dans la journée.

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Nous partons en oubliant de faire quelques courses au village et arrivons à Agiocambo où nous prenons le ferry pour Glyfa, juste en face sur le continent. Coût du ferry : 31€ pour 1/2 heure de traversée.

Au départ de Glyfa, la route serpente à travers des collines et offre des jolis points de vue sur la mer. Puis nous arrivons dans une plaine monotone et triste. Nous faisons le plein peu avant d’arriver à Volos. A l’entrée de la ville, nous prenons la direction de Alykes et trouvons à Amphanes un coin picnic sur un parking en bord de mer.

Vers 17h30, nous partons et traversons Volos. Nous roulons vers le sud du massif du Pélion jusqu’à Kala Nera. Nous connaissons ce coin depuis longtemps. Nous rejoignons notre petite plage tout au bout de la grande baie. Les galets remplacent de plus en plus le parking de terre. Nous réussissons tout de même à trouver une petite place en dur pour poser le camion. Dans peu de temps, la plage aura rejoint la route de terre : plus aucune possibilité de stationner ! Nous décidons d’y passer la nuit. Nous en profitons pour une soirée resto. Temps doux et agréable : les gyros sont très bons, le vin blanc est frais ! Coucher vers minuit !


Lundi 27 juin – Kala Nera – Vourvoulou


 Il fait très beau malgré le vent qui s’est levé pendant la nuit

Ce matin, après avoir beaucoup hésité, nous décidons d’écourter notre visite du Pélion .La région est pourtant superbe : massifs boisés, petites criques et plages blanches magnifiques … Seulement les routes sont extrémement étroites et les endroits de stationnement sont rares. Nous décidons de rejoindre tout au nord la presqu’île de Sythonia que nous aimons beaucoup. Nous sommes un peu en avance sur notre planing et avons le temps de faire ce détour. Nous roulons sur une autoroute pratiquement tout le long de trajet. Coût total du péage : 23 €. Nous faisons un arrêt-picnic sur une aire d’autoroute à hauteur de Macrygialos, sur la commune de Korinos. Nous contournons Thessalonique par sa rocade Nord, plus longue, mais plus rapide. Au sud de cette ville, nous longeons la côte et arrivons à l’entrée de la presqu’île de Sythonia. Bref arrêt à Nikiti pour les courses de frais. Nous atteignons ensuite le village de Vourvoulou et retrouvons sa petite plage superbe nichée dans le fond d’une baie remplie de petites îles. Nous nous installons les pieds dans l’eau. Le temps est superbe. Malgré un peu de vent, à 19h, la température est de 27°.

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Mardi 28 juin – Vourvoulou – Toroni


 Lever sous un ciel maussade , beaucoup de vent. Vers 10h, un homme très énervé vient nous expliquer en grec/anglais que nous ne devons pas stationner là où nous sommes : camping interdit sur la plage. Nous arrivons à comprendre que ce monsieur travaille dans une agence de location d’immeubles et que nous faisons tache dans le paysage. Il est vrai que notre présence n’est pas très discrète. Nous décidons de ne pas chercher d’histoires et de plier bagages. Nous laissons derrière nous le temps gris et continuons vers le sud de la presqu’île.
Nous longeons la côte Est sous les nuages. De la route nous apercevons le mont Athos juste en face. Traversée de Sarti, station balnéaire sans intérêt, hormis la longue et belle plage. Petit détour par Paralia Sykias envahie par un grand camping ! Nous passons devant la petite crique de Kalamitsi sans pouvoir nous arréter.
A l’extrême sud de la presqu’île, nous atteignons le village de Koufos blotti au bord d’une très jolie baie. Bref arrêt sur le port et devant la résidence El Capitan. En 1985, lors de notre premier périple en Grèce, El Capitan était une boutique type mini-supermarket tenue par un hollandais polyglote. C’était une vraie caverne d’Alibaba perdue au bout du monde. Nous y avions fait quelques achats avant de partir à la découverte de Sythonia.
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Nous poursuivons notre route et atteignons Toroni, à 10 kms au nord de Koufos. Nous empruntons la route du bord de mer et rejoignons un grand parking en bord de plage à la sortie du village. Cet endroit nous est familier depuis plusieurs années. Nos différentes étapes y ont toujours été agréables. Quelques campingcars sont déjà installés. Nous trouvons un coin couvert d’herbe bien verte, un vrai bonheur pour Vic le chien, et nous nous installons.

Mercredi 29 et Jeudi 30 juin – Toroni


Deux jours sans rouler !!! Balades le long de la mer, courses au centre du village à 50 m, lecture, baignades, quelques repas sympa pris chez Maria la Kantina … etc … Beau temps avec toujours un peu de vent, et donc une mer agitée … Maria, la jeune femme qui tient la Kantina, interdit à juste titre le stationnement des voitures à proximité de sa terrasse. A l’endroit où nous somme garés, cela nous permet une vue imprenable sur la mer.

Vendredi 1er juillet – Toroni – Leptokaria


 Vers 10h, nous sommes prêts à partir. Nous allons saluer nos voisins 33 arrivés la veille. Et nous voila partis dans une longue discussion sympa ! Finalement vers midi nous levons le camp. Le site archéologique de Dion que nous voulons visiter sur le chemin du retour se situe aux pieds du mont Olympe. Nous mettons le cap vers Leptokaria, station balnéaire tout près du site. Retour à Thessalonique que nous contournons à nouveau. Arrêt picnic à Korinos au bord de l’autoroute. Vides et pleins dans les sanitaires du parking. En fin d’aprés-midi, nous arrivons à Leptokariaet trouvons un parking en bord de plage à l’entrée de la ville. Nous nous garons en bord de chemin, proche d’une résidence importante destinée aux vacances de militaires. Calme, mais beaucoup de chiens errants. Nous nous installons en compagnie de 2 ou 3 autres campingcars. La plage se vide tout doucement de ses estivants. Nous partons faire une balade dans la ville.


Samedi 2 juillet – Leptokaria – Verdikoussa


Ciel entièrement bleu. Quelques nuages sur le mont Olympe.

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Nous partons pour Dion, distant de Leptokaria d’une dizaine de kilomètres.
Dans un premier temps, nous visitons le musée de la ville pour recueillir des informations sur le site. Modeste, mais intéressant. Une curiosité à ne pas manquer : l’orgue hydraulique.
Après 1 h passée à la visite du musée, nous retournons au camion et partons vers le site archéologique situé un peu à l’écart de la ville. Nous allons faire une balade très chouette dans la ville ancienne dont il reste peu de choses. La majeure partie du site est plantée de pins, d’où une ombre très agréable en ce jour d’été. D’après les guides touristiques, plusieurs équipes d’archéologues accordent beaucoup d’importance à Dion et s’activent à mettre à jour d’autres quartiers de la ville ancienne. Notre visite dure tout de même presque 2 heures.
Nous quittons Dion direction Katerini, car nous voulons attraper la route qui descend à Trikala au sud en empruntant le versant ouest du mont Olympe. Bref arrêt dans les faubourgs de Katerini : nous trouvons d’excellentes gyropittas dans une petite boutique. La route que nous empruntons ensuite est très agréable et nous change de celle de la côte. Elle serpente aux pieds de la montagne et traverse des petits villages un peu isolés. Nous mettons un peu de temps avant de trouver un coin picnic. Enfin nous trouvons un parking très kitch : vue imprenable sur le mont Olympe et superbes objets d’art grecs en guise de déco.
Nous continuons notre route et atteignons le gros village d’Elassona. Arrêt prolongé pour les courses de frais au supermarket local. Nous prenons la direction de Trikala. A un croisement, nous oublions de tourner à gauche et continuons tout droit. Nous nous apercevons bien que le paysage devient montagneux. Nous consultons tout de même une carte. Nous constatons que la route sur laquelle nous sommes traverse bien la montagne et semble redescendre vers la grande ville de Trikala. Nous décidons donc de continuer. Et nous arrivons enfin au petit village de Verdikoussa. La route débouche directement sur la place du village. Nous demandons notre chemin à une personne installée à la terrasse d’un café. Et nous apprenons que ce que nous avons cru être une route pour Trikala est en fait un chemin muletier, emprunté essentiellement par des randonneurs. Verdikoussa est un terminus pour tous les véhicules. Nous devons donc faire demi-tour et rejoindre la bifurcation que nous avions manquée. Notre jeune interlocuteur, prénommé Elies,  est en fait entouré d’un groupe d’amis et nous invite gentiment à venir boire un verre avec eux. Nous trouvons vaille que vaille un petit coin pour le campingcar et les rejoignons. Lors de notre discussion, Elies insiste pour que nous restions passer la nuit sur place. En effet nous sommes samedi et le lendemain dimanche a lieu la fête annuelle du village. Il nous invite amicalement à y participer.
Comme il se fait tard, nous nous laissons tentés et décidons de rester. Tout en haut du village (qui est très pentu), nous trouvons un endroit plat pour stationner, entre l’église et le stade de sport. Tout heureux de notre décision, Elies nous invite à manger le pasticcio chez sa mère. Nous nous trouvons au milieu de la famille, mère, fiancée, soeur et les enfants, à partager ce déliceux plat grec, fait maison. Nous nous quittons assez tôt en se donnant rendez-vous pour le lendemain matin.
Le village de Verdikoussa est perché dans la montagne à une altitude d’environ 1 000 mètres. En bas se trouve la grande place occupée par les terrasses de plusieurs tavernes et par les commerces,  en haut l’église et l’ensemble sportif avec terrain de football. Des petites rues très pentues permettent de communiquer entre ces deux quartiers. Nous avions beaucoup appréhendé de descendre ces rues en quittant notre parking du haut (pente de 18%). Finalement Eliès nous a indiqué une autre route permettant d’éviter la traversée du village, ce qui nous a pleinement rassuré.

Dimanche 3 juillet- Verdikoussa – Kastraki


Elies et sa fiancée viennent nous chercher vers 11h30. La fête du village se déroule dans la montagne à plusieurs kilomètres du village, et la route qui y conduit est plutôt un chemin de terre. Initialement, nous devions monter ensemble avec leur voiture. Ne pouvant pas nous prendre, il nous demande de monter avec le campingcar. Compte tenu de la déclivité et de l’étroitesse du chemin, nous décidons de ne pas y aller et de décliner son invitation. Nous nous quittons avec quelques regrets, très contents malgré tout d’avoir pu faire connaissance. Elies nous indique la direction pour sortir du village et nous reprenons la route.

Nous faisons un retour d’une quinzaine de kilomètres, descendons de la montagne et trouvons la bifurcation que nous avions manquée hier. Nous rejoignons Trikala, grande ville moderne sans grand intérêt, que nous traversons sans nous arrêter. Nous arrivons à Kalambaka après avoir traversé une région toute plate. Autant dire que le massif des Météores se détache nettement à l’horizon. Deux villages se partagent l’honneur d’être le point de départ de la visite des Météores : Kalambaka au sud du massif, et Kastraki à l’Ouest. Nous nous dirigeons vers ce dernière. En effet ce village possède plusieurs campings dont le camping Vrachos dont nous avons entendu beaucoup de bien. Son intérêt majeur est sa proximité avec les monastères. Nous avions visité ce site il y a de nombreuses années. Nous étions vraiment très enthousiastes de retrouver cet espace et ces monastères hors du commun.

Peu de monde dans le camping. Il semble que la saison estivale n’ait pas encore démarré. Nous trouvons facilement un place bien ombragée. Compte tenu de la chaleur, la qualité de l’ombre est importante. Nous déjeunons vers 15h. L’après-midi, lecture, détente à la piscine un bon moment. Nous reportons à demain la visite des monastères.


Lundi 4 juillet – Kastraki


Départ de bonne heure pour la visite. Ciel bleu non voilé et grand soleil que nous garderons toute la journée.
Nous avons décidé, sur les conseils de la propriétaire du camping, de nous concentrer sur 3 monastères :
Le Grand Météore, Agia Triada et Agios Stephanos.(“Quand on en a vu un, on a vu tous les autres !!!”). Nous laissons Vic le chien dans le camion
et partons prendre le bus direct pour le Grand Météore. La station est juste devant le camping. Nous prévoyons de revenir au camping à pied : (marche de 5 kms tout en descente, soit 1h1/4).
Vers 9 h, le bus arrive et nous amène au monastère du Grand Météore en 15 minutes. Peu de monde à cette heure ! Nous parcourons avec bonheur pendant 2 heures le plus grand des monastères des Météores.  Nous ne ferons pas concurrence aux guides touristiques en décrivant cet ensemble, mais c’est vraiment exceptionnel …
Nous décidons de rentrer à pied par la route empruntée tout-à-l’heure avec le bus. Nous passons devant le monastère de Vaarlam, tout proche du précédent, et entamons notre descente vers Kastraki. De la route qui serpente parmi les rochers nous découvrons des vues superbes sur des monastères plus discrets et sur des rochers de forme particuliaire.
Nous admirons ainsi les monastères de Agios Nikolaos, Roussanou et Doupiani, beaucoup plus petits, mais non moins spectaculaires.
Après une heure et demi de marche, nous retrouvons le camping. Déjeuner rapide à l’ombre. Nous repartons vers 16h en camping-car pour rejoindre les autres monastères situés à plusieurs kilomètres. Nous visitons ainsi celui de Agia Triada (Sainte Trinité). De la route, vue magnifique sur cet édifice perché sur son piton… Les marches pour y parvenir sont très escarpées et il fait très chaud. Peu de choses à visiter, seulement la chapelle et le jardin. Mais le site est superbe et la vue sur Kalambaka impressionnante.
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Lorsque nous nous présentons devant le monastère de Agios Nikolaos, nous trouvons porte close. Nous rentrons au camping par la route de Kalambaka. Nous y retrouvons avec plaisir notre place à l’ombre.
Vers 20h, nous partons diner au restaurant du camping : cuisine traditionnelle grecque d’excellente qualité et service vraiment sympa. Dans ce camping peu conventionnel, tout a été pensé et réalisé par le patron pour que l’on se sente bien dans une grande liberté.

Mardi 5 juillet – Kastraki – Amoudia


Toujours grand beau temps chaud. Nous quittons le camping vers 10h30. Nous avons prévu de passer quelques jours à Amoudia avant notre retour en France. A la sortie de Kastraki, nous faisons un bref arrêt pour faire le plein de fruits et légumes dans une boutique au bord de la route. Nous faisons un bref arrêt à Metzovo, un superbe village dans la montagne. Nous fuyons les lieux très rapidement, effrayés par le nombre de commerces et de constructions neuves avec des toits de tuile d’un rouge flamboyant. Nous empruntons un moment l’ancienne route vers Ioannina pour éviter l’autoroute. Mais nous nous apercevons très vite qu’elle n’est plus entretenue et est très délabrée. Nous empruntons donc l’autoroute, passons Ioannina et Dodone sans nous arrêter (nous y avons fait étape il y a 4 ans). En sortant à Paramythia, nous constatons que le poste de péage est en construction : gratuit pour nous cette fois-ci. Direction le sud pour éviter le crochet par Igoumenitsa. Aucun coin picnic sur tout le parcours. (Nous aurions dû sortir à Dodone, où le parking du site archéologique est vaste et accueillant !). Nous arrivons à Amoudia vers 15h, après 200 kms de route de montagne. Le parking “les pieds dans l’eau” est complet (les touristes arrivent !). Nous trouvons une place à droite au bout de la plage, sous les arbres. Toujours le beau temps. Essai de baignade, mais curieusement la mer est plutôt fraiche ! Nous nous installons avec plaisir dans ce coin que nous aimons beaucoup.


Mercredi 6 et Jeudi 7 juillet – Amoudia


Deux journées de vacances sédentaires – Temps superbe, mais avec un vent soutenu qui refroidit la mer ! Dans le village, nous avons découvert un bar spécialisé dans les gyro-pittas et sommes devenus des clients assidus. Nous n’avons même plus envie de restaurants, c’est tout dire ! Notre voisin immédiat est un colonel grec en retraite. Nous avons quelques discussions sur la situation économique de la Grèce : très pessimiste quant à l’avenir de son pays !


Vendredi 8 juillet – Amoudia – Igoumenitsa


 Départ vers 10h pour Igoumenitsa. Nous prenons le ferry ce soir à 22h30. En arrivant en ville, nous nous présentons au bureau d’Anek Lines pour confirmer notre réservation. Nous apprenons que nous rentrons à bord d’un ferry de la compagnie Superfast (Rachat de Anek Line par Superfast ?). Nous partons faire des courses à notre supermarket préféré sur la route de Drepanos : huile d’olive grecque, feta, sardines à l’huile Trata …etc…  Déjeuner et après-midi sur la plage de Drépanos.

Le soir, nous prenons la direction du port des ferries. Attente calme ! Le ferry est ponctuel. Embarquement sans souci. Départ vers 22h45. Le temps est calme. Le vent est tombé.


Samedi 9 juillet – Igoumenitsa – Marotta (Italie)


Nuit à bord très cool. Nous étions à proximité d’une ouverture latérale sur le pont appelé “Open Deck”. D’où une excellente ventilation ! Arrivée à Ancone vers 14h (heure grecque) soit environ une traversée de 15h. Débarquement dans le calme. Au fil des années, les compagnies de ferries et les ports d’embarquement se sont largement améliorés. Nous nous rendons directement à Marotta, à 20 kms au nord d’Ancone. Nous retrouvons notre aire de campingcars du bord de mer. Nous sommes un samedi du mois de juillet. Nous avons de la chance, il reste de la place. (10€ tout compris la nuit). temps superbe et chaud. Nous y passons l’après-midi et la nuit.


 


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