Première étape le 14 juin – Baléal – Ribamar – 93 kms
Dimanche – Ciel couvert – 19° – le vent s’est un peu calmé pendant la nuit. En sortant Vic le chien, je découvre que Baléal est un petit village construit sur une petite presqu’île située à la pointe nord de la grande baie de Peniche.
Nous reprenons notre descente vers le Sud par la N247 et longeons la mer au plus près. La côte, très rocheuse, est une succession de petites criques avec chacune leur plage de sable blond, à l’image de la praia da Areia Branca. A l’heure du déjeuner, nous arrivons à Ribamar, sur la praia de Sao Lourenço, quelques kilomètres avant Ericeira.
En début d’après-midi, nous partons pour Ericeira. Nous avons la grande surprise de découvrir une ville neuve bâtie tout en haut d’une impressionnante falaise. Au pied de cette dernière se déroule une superbe plage.
Les guides touristiques indiquent bien le port au pied de la falaise. Malgré tous nos efforts, nous ne trouvons aucun stationnement pour aller le visiter à pied. Nous sommes dimanche et le village est bondé de touristes. Un peu dépités, car nous pensions visiter et y passer la nuit, nous retournons à la praia de Sao Lourenco. Sur le bord de la route, nous nous arrêtons pour faire le plein de melon, de tomates et de cerises. Il est 18h. Et il fait 24°. Le parking au bord de la plage se vide des touristes venus passer l’après-midi. Nous trouvons un petit coin un peu à l’écart et nous y installons.
Deuxième étape le 15 juin – Ribamar – Cap Espichel – 145 kms
Ciel couvert, mais clair. La nuit a été calme malgré la proximité de la route.
Nous partons direction Sintra avec la ferme intention de visiter cette ville appréciée de tous les guides touristiques. Nous allons passer 1 heure à chercher une solution pour stationner. Ce que nous n’avions pas vu, c’est que Sintra est bâtie sur une colline très pentue. Les rues ne sont pas du tout adaptées à la circulation de véhicules type campingcars, pas plus que les parkings à leur stationnement. La mort dans l’âme, nous nous résignons à quitter la ville. Notre demoiselle du GPS, Zézette nous fait traverser le parc de Montserrat en empruntant des rues à peine plus larges que notre camion.
Nous faisons un petit détour sur la côte pour aller admirer le cabo da Roca, le point le plus occidental de l’Europe.
Nous continuons à longer la côte vers Lisbonne. Nous nous arrêtons à Praia da Guincho, une plage que nous ont indiqué Nicole et Orlando, rencontrés plus haut. Nous découvrons une plage immense, très appréciée des surfers et des véliplanchistes : du vent, des gros rouleaux sur la mer.
Nous continuons vers Lisbonne. Cascais, Estoril, des stations balnéaires très jolies, mais la côte est entièrement occupée par des maisons, des immeubles et des parkings : pas de place pour nous. Nous avions visité Lisbonne lors de notre dernier voyage de 1986 et décidons de ne pas nous y arrêter. Nous empruntons le pont “25 de abril” vers le Sud.
Après avoir cherché un stationnement aux environs de la lagoa de Albufeira (côte très escarpée avec peu de plages), nous arrivons au cap Espichel. Un campingcar 47 y stationne déjà. Nous décidons d’y passer la nuit au calme. Il fait très lourd : ciel couvert et 27° dans le camion.
Troisième étape le 16 juin – Cap Espichel – Santa Suzanna – 128 kms
Mauvaise nuit. En effet un chauffeur de bus allemand est venu stationner une partie de la nuit et a laissé tourné son moteur pendant plusieurs heures. A 5h du matin, je suis allé lui demander de partir pour que l’on soit enfin tranquille. Au bout de quelques minutes, il est parti non sans rouspéter.
Avant de quitter le cabo, nous rendons une visite à la chapelle (fermée la veille). Nous découvrons des peintures magnifiques offertes à une certaine époque par des portuguais venus en pélérinage dans ce coin perdu (Photos interdites).
Nous partons vers midi, Nous faisons un petit passage sur le port et la plage de Sesimbra. Nous voulons emprunter la route qui traverse la serra d’Arrabida. Je me trompe de route, et nous suivons la petite route côtière N104, au demeurant très jolie, car elle suit la mer de très près. Nous arrivons à Setubal, ville très industrielle, que nous nous contentons de traverser.
Nous décidons d’aller passer la nuit au barrage de Pego do Altar. Ce dernier est situé juste avant le petit village de Santa Susanna, sur la route de Montemor-o-Novo. Nous nous arrêtons faire des courses à l’Ecomarché de Alcacer do Sal.
Nous arrivons au barrage en fin d’après-midi. Nous prenons place sur un terre-plein surplombant le lac. Il a fait très chaud dans la journée, et nous apprécions la relative fraîcheur venant de l’eau. Il fait tout de même 33°. La soirée est douce. Deux campingcars hollandais et deux anglais nous ont rejoint en fin de soirée.